dimanche 15 janvier 2017

Bataille de Berlin 1945 SS Charlemagne à Falkenrehde

 

Après les brefs combats de la 33. Waffen Grenadier Division der SS "Charlemagne" à Körlin en Poméranie, HistoReich continue son retour sur le terrain pour se diriger vers Berlin où aura lieu la première et dernière bataille du SS-Sturmbataillon. Pour cette première partie nous allons à Falkenrehde  à l'ouest de Berlin.

Nach den kurzen Kämpfen der 33. Waffen Grenadier Division der SS "Charlemagne" in Körlin, Pommern, setzt HistoReich seine Rückreise nach Berlin fort, wo die erste und letzte Schlacht des SS-Sturmbataillons stattfinden wird. Für diesen ersten Teil begeben wir uns nach Falkenrehde westlich von Berlin.

 

Départ pour la dernière bataille

Dans la nuit du 23-24 avril 1945 à Carpin, QG de la division SS Charlemagne, SS-Brigadefüher Krukenberg a reçu l'ordre de se rendre à Berlin pour prendre le commandement de la SS-Panzer-Division "Nordland". Pour se faire il est escorté par plus d'une centaine de volontaires français, un SS-Sturmbataillon est alors créé et sous le commandement du Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet.

In der Nacht vom 23. auf den 24. April 1945 in Carpin, dem Hauptquartier der SS-Division Charlemagne, erhielt SS-Brigadeführer Krukenberg den Befehl, sich nach Berlin zu begeben, um das Kommando über die SS-Panzer-Division "Nordland" zu übernehmen. Um dies zu tun, wurde er von mehr als hundert französischen Freiwilligen begleitet. Daraufhin wurde ein SS-Sturmbataillon gegründet, das unter dem Kommando von Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet stand.

 

Waffen-Hauptsturmführer Henri Fenet

Le temps presse puisque les soviétiques sont en passe de réaliser le "Ringschluss", de fermer la poche autour de Berlin. Les hommes partent de Neustrelitz passent par Nauen, à Nauen justement l'unité de Krukenberg est attaquée par des avions, à Wustermark, elle n'avance pas à cause des tirs d'artillerie, elle fait demi-tour, emprunte des routes latérales et observe dans la région de Paretz comment, des deux côtés de la route, les fantassins soviétiques s'approchent les uns des autres avec une grande prudence. Krukenberg vit le début de l'encerclement de Berlin comme dans un livre d'images.
Il connaît l'existence d'un pont qui enjambe le canal de navigation près de Falkenrehde et comprend qu'il ne pourra ni avancer ni reculer si le pont est détruit.
Au début de l'après-midi ils arrivent à  Falkenrehde mais déjà l'on entend de violents combats plus à l'ouest, Ketzin à seulement 6 kilomètres de là est déjà bombardé par les soviets et malgré la résistance allemande, la poche va se refermer.

Die Zeit drängt, da die Sowjets dabei sind, den "Ringschluss" zu vollziehen und die Tasche um Berlin zu schließen. Die Männer brachen von Neustrelitz über Nauen und Etzin auf und erreichten am frühen Nachmittag Falkenrehde, aber weiter westlich waren bereits heftige Kämpfe zu hören 

 

Le 25 avril 1945, les soviétiques ferment la tenaille autour de Berlin, appelé en allemand "Ringschluss".  Celle-ci se fermera le 25 avril 1945 à Ketzin, à seulement 6 kilomètres de Falkenrehde, un village traversé de justesse par le SS-Sturmbataillon "Charlemagne"

Falkenrehde

 
Les Waffen SS français traverse rapidement le petit village de Falkenrehde et prennent la direction de Marquardt mais avant cela il faut traverser la Havel. Le convoi s'arrête devant une barricade placé devant le pont en grès. Des hommes s'affairent à libérer la route quand soudain une énorme explosion retentit. Le jeune SS-Unterscharführer Roger Roberti, un ancien de la SS-Sturmbrigade, passé par le SS-Ausbildungslager de Sennheim est propulsé dans les airs puis en retombant, son corps glisse le long du pont qui agit comme un toboggan. Quasiment sonné il tombe dans la Havel, des camarades s'empressent de le repêcher.
 
Die französische Waffen-SS durchquert schnell das kleine Dorf Falkenrehde und fährt in Richtung Marquardt, aber vorher müssen sie die Havel überqueren. Der Konvoi stoppt vor einer Barrikade, die vor der Sandsteinbrücke aufgestellt wurde. Einige Männer waren damit beschäftigt, die Straße freizumachen, als plötzlich eine riesige Explosion ertönte. Der junge SS-Unterscharführer Roger Roberti, ein ehemaliger Angehöriger der SS-Sturmbrigade, der das SS-Ausbildungslager in Sennheim durchlaufen hatte, wurde durch die Luft geschleudert und rutschte beim Aufprall mit seinem Körper an der Brücke entlang, die wie eine Rutschbahn wirkte. Er fiel fast betäubt in die Havel, wo ihn Kameraden aus dem Wasser fischten.

le SS-Sturmbataillon Charlemagne à Berlin en 1945
Falkenrehde est un petit village tranquille et qui n'a pas vraiment changé avec les années. Nous sommes dans le vieux bourg en direction de la sortie vers Paaren. Les camions français sont passés  devant ces bâtiments.
 

Le pont sur la Havel en direction de Paaren. Le tracé de la route est identique mais le pont nettement moins, forcément.

Le nuage de poussière vient de se dissiper, le tablier de l'ouvrage vient d'être pulvérisé en plusieurs sections. Malgré tout il y a quelques blessés légers dont le Kommandeur en personne. Un Waffen SS a un bras cassé, il doit être évacué à l'arrière et n'ira pas à Berlin.

Die Staubwolke hat sich gerade verzogen, die Schürze des Bauwerks wurde gerade in mehrere Abschnitte pulverisiert. Trotzdem gibt es einige Leichtverletzte, darunter der Kommandeur selbst. Ein Waffen SS hat einen gebrochenen Arm und muss nach hinten evakuiert werden

Sur cette carte éditée sous le III.Reich nous voyons Falkenrehde, à la sortie du village cerclés de rouge deux ponts enjambent la Havel

 

Sur cette vue plus moderne nous remarquons que le pont à gauche n'existe plus, même si l'on devine encore l'ancienne route.
Le pont  à la sortie de la ville

Point de vue sur la Havel au niveau du pont, on imagine Roberti rejoindre tant bien que mal la rive

 
Que s'est il passé ? une poignée de Volsksturm, 3 hommes camouflés sur l'autre rive, avait la garde du pont, en entendant le bruit des véhicules et croyant voir des russes ils ont appuyé sur le détonateur, le pont était piégé. Si les véhicules ne peuvent plus passer, les hommes malgré quelques acrobaties le peuvent toujours. Les camions sont déchargés, MG 42, Panzerfaust caisses de munitions, vite l'autre rive. Maintenant après les adieux, les camions rebroussent chemin et rapidement puisque les Russes ne sont plus loin. A 15 heures, tous les hommes en état de combattre sont déjà sur l'autre rive.
 
Was ist passiert? Eine Handvoll Volskstürme, die am anderen Ufer getarnt waren, bewachten die Brücke. Als sie die Geräusche der Fahrzeuge hörten und glaubten, Russen zu sehen, drückten sie auf den Zünder, die Brücke war mit einer Sprengfalle versehen. Die Fahrzeuge können nicht mehr über die Brücke fahren, aber die Männer können es trotz einiger akrobatischer Kunststücke immer noch. Die Lastwagen werden entladen, MG 42, Panzerfaust Munitionskisten, schnell zum anderen Ufer. Nach der Verabschiedung kehren die Lastwagen schnell um, da die Russen nicht mehr weit entfernt sind. Um 15 Uhr sind alle kampffähigen Männer bereits auf der anderen Seite des Flusses.
 
Il est temps de décharger rapidement les camions, une longue marche épuisante s'annonce pour rejoindre Berlin à temps
 
Pour les Waffen SS français l'histoire de la Bataille de Berlin aurait pu s'arrêter là, devant ce cours d'eau à quelques kilomètres de la capitale, rebrousser chemin, faire des escarmouches, s'éparpiller et disparaître de l'Histoire mais le destin en a voulu autrement...
 
Il reste  maintenant une trentaine de kilomètres à parcourir à pieds avant de rejoindre les faubourgs de Berlin mais cela est une autre histoire que nous suivrons dans les Waffen SS français et la contre-attaque de Neukölln 
 
Ce volontaire qui est devenu par la suite Waffen-Rottenführer a traversé la Havel. Il a survécu à la terrible bataille de Berlin

Für die französische Waffen-SS hätte die Geschichte der Schlacht um Berlin hier enden können, vor diesem Wasserlauf, nur wenige Kilometer von der Hauptstadt entfernt, umkehren, Scharmützel austragen, sich zerstreuen und aus der Geschichte verschwinden können, aber das Schicksal wollte es anders...
 
SS-Brigadeführer Krukenberg erinnert sich: "Auf unserem Marsch, der uns am Schloss Marquardt vorbei nach Glienicke und Gatow nach Pichelsdorf führte".

Es sind nun noch etwa 30 Kilometer zu Fuß zurückzulegen, bevor wir die Vororte von Berlin erreichen, aber das ist eine andere Geschichte, die wir in der französischen Waffen-SS und dem Gegenangriff in Neukölln verfolgen werden.


Rue de Marquardt foulée par les SS-Sturmbataillon "Charlemagne". Les murs nous rappellent la présence du château.

Le château de Marquardt signalé par le SS-Brigadeführer Krukenberg


Les 20 kilomètres suivants, passent par le château de Marquart, Glienicke-Gatow et Pichelsdorf, Krukenberg et ses hommes marchent en traînant quelques blessés et une partie des munitions.


Falkenrehde après...

 
L'accès routier à Berlin est coupé mais le 4 mai 1945, ce sont cette fois les rescapés de la Bataille de Berlin qui tentent d'ouvrir une brèche pour rompre l'encerclement. De durs combats se dérouleront à Ketzin et Falkenrehde. D'ailleurs allez jeter un oeil au cimetière à côté de l'église du village vous y trouverez le carré soviétique et le carré allemand regroupant 22 soldats des Volskturmmännern, un flieger à pieds, Kurt Nekapil, un Autrichien de 18 ans seulement il était affecté à la Flg.Horst Kdtr.101/XI et un SS-Unterscharführer, Herbert Zahn né le 21 mars 1922 et décédé le 3 mai 1945.

Der Straßenzugang nach Berlin ist abgeschnitten, aber am 4. Mai 1945 sind es diesmal die Überlebenden der Schlacht um Berlin, die versuchen, eine Bresche zu schlagen, um die Einkesselung zu durchbrechen. In Ketzin und Falkenrehde kam es zu schweren Kämpfen. Auf dem Friedhof neben der Dorfkirche finden Sie ein sowjetisches und ein deutsches Grabfeld mit 22 Volksturmmännern, einem Fußsoldaten und dem SS-Unterscharführer Herbert Zahn
 

Liens

 
La 33.SS Division Charlemagne à Körlin en Poméranie
Les combats de la 33.SS Division Charlemagne à Elsenau

Cimetière de Berlin Heiligensee 


Nous lirons

 
Pour l'Europe, les volontaires français de la Waffen SS, de Robert Forbes
Mourir à Berlin de Jean Mabire
Berlin sera notre tombeau aux éditions Paquet

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les messages pertinents seront publiés. Les autres iront directement à la corbeille.